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Buse Letter

5 septembre 2008

Point de rupture.

Vous  est il déjà arrivé de rompre d’avec quelqu’un qui n’est pas votre  ? Une rupture classique est devenue un élément tellement commun et populaire qu’on n’y apporte qu’une attention banale.

Qui n’a jamais connu de rupture dans sa vie ne peut avoir vécu.

Je veux vous parler d’une rupture insidieuse et lancinante. Une rupture que l’on s’impose pour ne pas s’engager vers une relation vouée à un échec cuisant.

Rendre son amour en somme. Avant qu’il soit là. Rendre ses sentiments avant de les avoir exploités. Se protéger peut être encore, toujours … et pourtant.

Quand on agit ainsi, il me semble que c’est comme si l’on se tailladait la cuisse avec un couteau de boucher. Cela fait mal, met du temps à cicatriser et reste toujours là, visible comme pour nous rappeler que chaque acte nous marque durablement.

Existe-t-il chose plus difficile de quitter ce qui n’existe pas ? L’impalpable ne serait il pas la plaie béante de l’Homme ?

Rompre sans être en relation d’avec la personne qui est LA personne. Toute perfection soit elle. Peut être ça justement….

Quitter avant d’aimer.

Quitter car être lucide.

Quitter car il en est ainsi.

Quitter par peur d’aimer.

Encore, toujours, à jamais…

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13 juillet 2008

déreconstruction

Assis. Parmi ses cartons. Dans une nouvelle ville. Dans un nouvel appartement. Le soir. Après avoir tout laissé derrière soit. Oh non rien de bien violent. Simplement 7 années. Quand on referme la porte de ce qui représentait tout cela. L’on est amené au regret.  Et à un bilan. Fatalement. 7 ans ça représente quoi ?

Un cap.

Une vie que l’on s’est construite a bout de bras. A tout niveau. Des passages difficiles bien sur mais quand on quitte pour l’inconnu l’on se souvient que des grands moments. Des rencontres. Oula… des rencontres. Tant de rencontres. 7 ans ! Vous imaginez. Tous les prénoms se mélangent mais la reconnaissance physique est toujours là.

7 ans ça représente le temps qui a passé. Tout ce qui a été vécu est acquis on ne peut revenir dessus. La nouvelle page qui s’écrit ? Oui certainement. Je l’espère une nouvelle aventure vers  je ne sais quoi.

En 7 ans l’on se construit, on se détruit et l’on se restructure.  Les gens nous construisent. Nous sommes seuls à nous détruire. Les amis nous reconstruisent. On aime a s’enfermer seul dans des cases. Difficile d’en sortir. Après tout ces fameuses cases font parties de nous.

En 7 ans, j’ai retrouvé ma meilleure amie. On a vécu tout ce qu’on devait vivre ensemble. Elle s’est construite j’ai fait ce que je pouvais faire de moi. On a partagé tellement de moments ! On a roulé sur tellement de routes avec un xsara ou une Dodge. On a tant rigolé, on a tant abusé. Vous voyez le bout du bout ? Nous avons été beaucoup plus loin. Et heureusement.

Rien de mélancolique. RIEN. Tout simplement car rien n’est perdu bien sur.

Il n’empêche que de fermer cette fameuse porte… n’y voyez pas d’hyperbole. En refermant cette porte, en montant au volant de son bolide, en traversant le periph’ tant de fois arpenté en laissant une ville que l’on aimait charnellement on rompt avec tant de choses. Sa vie. Une vie routinière qui surprenait toujours. Un ancien amour toujours si présent….

Quand cette ville est derrière nous, la nouvelle devant, forcément, l’on se doit de jeter quelques cartons spirituels. Des cartons encombrant. Pas dans le sens ou ils nous empêchaient de vivre non, plutôt dans le sens ou ils nous empêcheraient de vivre.

J’entends d’ici : « Encore une fuite ». Faux. La fuite serait de refuser le futur. La fuite serait d’oublier. Mais ça ne s’oublie pas. On se doit parfois de délester. Nous ne sommes pas des ordinateurs à qui l’on peut toujours demander plus de calculs à la milliseconde en rajoutant de la mémoire vive et morte. Nous avons la faculté de n’avoir qu’une seule mémoire et il faut accepter de la défragmenter parfois.

Assis parterre sur un carrelage qui ne nous représente pas. Avec pour seul bureau d’ordinateur un carton renfermant ses draps de bains, harassé par une journée de déménagement, avec Marlboro pour seul ami et Alela Diane en fond sonore, j’ai envie de tout, de rien mais je sais surtout que j’ai envie de vous dire merci et de me souvenir.

Mais… Nous souviendrons nous ?

16 juin 2008

Peut-on désirer sans souffrir ?

Désirer. Ne pas avoir.

Désirer. Être déçu.

Désirer. Perdre l’envie.

Désirer. Obtenir. Se perdre.

Désirer. Obtenir. Aimer. Briser.

Désirer. Obtenir. Aimer. Se briser.

Désirer. Ne pas Obtenir. Tomber. Ne pas se relever.

J’exècre ce mot. Le désir est une quête sans fin, créée tout simplement pour faire avancer l’Homme vers le rien du tout.

Avoir envie, désirer c’est se rendre compte des manques de notre propre vie. Sans se rendre compte que l’autre, quel qu’il soit, aura un autre désir, différent du sien, mais qui dans l’absolu est identique. L’absence de plénitude (ou de pouvoirs magiques).

Qui aujourd’hui peut se targuer de ne pas avoir de désir ?

Donc qui peut se targuer d’être totalement épanouit et heureux dans sa cohabitation avec soit ?

Si dieu devait exister, pourquoi à t’il créer cette sensation ? Ce besoin de ne jamais être pleinement ce que l’on est ?

Les désirs matériels sont horribles. Les désirs immatériels sont atroces.

Mais le plus dur, le plus insoutenable est la permanence du désir. Le désir sera toujours à nos côtés. Toujours.

Si l’on pense avoir atteint un désir, une envie, croyez-vous qu’il nous laissera filer pour vivre pleinement l’acquis sans se soucier ? L’objectif rejoint serait-il le point final au désir ?

Il faudrait être grandement sot pour le penser. Sot ou suicidaire. Suicidaire ou peut être déjà mort.

Le désir est un joueur. Il impose ses règles, il joue, il gagne.

Le bonheur serait alors peut être, en effet, un renoncement au désir !

OUI JE RENONCE AU DESIR en général.

Oh… excusez moi je m’emporte. Comment ai-je pu, ne serait ce que 2 secondes émettre cette hypothèse farfelue ?

Comment ai-je pu émettre le désir de ne plus avoir de désir ? Et surtout comment ai-je pu y croire ?

Serais-je déjà mort ?

29 janvier 2008

Ils attendront.

Souvent des questions se posent d’elles mêmes.

Souvent la réponse à ces questions ne figure pas dans nos bons vieux manuels « Comment réussir son amour naissant ? », « Comment réussir sa vie professionnelle ? », « Comment être un dieu sans faiblesse au lit ? »…

Mais le mot « réussir » veut il réellement dire être heureux ? Ou alors serait ce les failles humaines qui construisent l’intéressant ?

Le romantisme ne serait il pas justement cet amoncellement de brèches. Quelqu’un de parfait sous tout rapport peut il être romantique ?

Loin est le temps ou le romantisme appartenait à Casanova ou autres Don Juan.

Aujourd’hui, le romantisme humain n’est il pas celui qui est capable de se laisser gagner par le moment et ses goûts normalement non socialisables ?

L’inanité du romantisme du 17ème est évidente. Mais ce n’est pas pour cela qu’il doit disparaître totalement.

L’autre soir, en sortant du cinéma un vent de romantisme a soufflé. Un romantisme débridé et dégoulinant de bons sentiments que j’exècre tant. L’autre soir un sortant du restaurant un vent de romantisme à soufflé. Un romantisme débridé et dégoulinant de bons sentiments que j’aime tant.

Le romantisme séculaire se trompait sur un point important. Une évidence qui m’est apparut au détour d’une conversation msnienne.

Le romantisme est une perception et non une action. Le romantisme vient du récepteur et non de l’émetteur. De ce fait chaque récepteur peut trouver romantique un émetteur alors qu’il ne s’auto proclame pas en tant que tel.

Oui. Ce nouveau romantisme m’arrange, et doit rassurer beaucoup d’entre nous. Nul besoin de savoir manier la plume d’antan ou la lame pour espérer un jour être jugé comme étant un indéfectible néo R !

Cette théorie devrait soulever plusieurs questions dans vos esprits tordus et viciés par l’action post romantique. Car au final, avouons-le, soyons forts et francs. Le romantisme n’est qu’une passerelle vers autre chose de moins glamour. Le sexe ! LE SEXE !

Ah… le sentimentalisme aigu n’est qu’une quête vers le précieux !

Et une fois ce « précieux » atteint qu’advient t’il de cette débauche de sensiblerie ? « Le Précieux » obtenu, l’Homme est il comblé ou déçu ?

Militons ensemble pour anéantir l’Imparfait de l’indicatif de la grammaire française (qui d’autre peut se targuer de porter un nom aussi en adéquation avec son état ?). Et remplaçons le à chaque fois par le futur ou, même s’il le faut, par le conditionnel présent ! Oui soulevons nous et bannissons ce temps qui n’exprime plus rien à part peut être l’obtenu. Ne chantons plus « J’attendais » mais plutôt « J’attendrai » ou encore « J’attendrais »

Les plus beaux moments sont ceux de l’attente, ceux de la frustration physique. Les plus beaux moments sont ceux ou nous écoutons Céline Dion en cachette (ou pas). Cet état nous le connaissons tous. Il est mon préféré (avec celui de la rupture qui nous replonge dans une version plus sombre certes, mais réfléchissez y : c’est le même). Pouvez vous alors m’expliquer quel instinct primaire et dévorant nous pousse à continuer plus en avant notre voyage. La destination n’est elle pas toujours décevante ? Décevante. Excusez moi. Le mot est peut être mal choisit. Quand on nage dans une mer il est difficile de dire si elle polluée ou non. A moins de voir les mouettes noires nager sur le dos.

Je vais reformuler. Une destination est toujours une fin. L’atteindre implique donc d’en trouver une autre. Mais cette nouvelle route sera-t-elle pavé d’or ? Et le lion croisé ne sera-t-il pas un épouvantail sur la prochaine ?

Voilà pourquoi, dans ma vie personnelle j’ai horreur, et peut être même une frayeur extrême, à atteindre mes objectifs. La perspective d’une victoire résonne en moi comme une défaite prochaine. Cet état de cause bride. Il est certain. Cet état de cause est castrateur au plus haut point. Les vieilles théories du « vivre le moment présent » sont pour moi incompréhensibles au niveau sentimental.

Je suis une faille. Je suis un Nouveau Romantique.

23 février 2007

ça

Encore une fois une déception avec Totem, le nouvel album de Zazie. Certes les photos sont belles. Certes Zazie est belle. Mais expliquez moi pourquoi tous les artistes ont un parcours de carrière qui se ressemble ?
En général :
1er album : Révelation d'un talent. Ecriture originale, ton...
2 ème album : confirmation ou non de du talent de l'artiste, Redites du premier album pour imposer le style, imagerie associée...
3 ème album : L'amour ! Mademoiselle ou Monsieur tombe amoureux
4 ème album : le bébé -_- besoin de se renouveler, de plaire à la presse qui ne nous aimait pas auparavant
5 ème album : La rupture...
Pfiou. J'aime zazie mais entre Rodéo et Totem me voici déçu 2 fois. Une écriture plus aussi "léchée qu'auparavant" des mots parfois "trop" prévisibles. Et pis là beaucoup de mi-tempo qui associés en font un album un peu mou.
Mon conseil : ACHETEZ LE DE TOUTE URGENCE ! Pourquoi ? Pour ça justement :

A l'instar de "Oui" sur Rodéo Zazie est championne toutes catégories des chansons lancinantes qui nous touchent et que l'on peut écouter 2 532 896 fois sans se lasser. Alors rien que pour elle, rien que pour ça je dis oui ! Prenez le temps, prenez l'argent,la solution...

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9 février 2007

I can't remenber when I was young... I was so blind...

J'ai eu tort, je suis revenue
dans cette ville loin perdue
ou j'avais passe mon enfance.
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps après,
le coteau, l'arbre se dressant,
comme au passe.
J'ai marche les tempes brûlantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchee sous l'arbre
et c'étaient les mêmes odeurs.
Et j'ai laisse couler mes pleurs,
mes pleurs.
J'ai mis mon dos nu a l'écorce,
l'arbre m'a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai ferme les yeux,
je crois que j'ai prie un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j'ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j'ai voulu voir
le jardin ou nos cris d'enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Régine, et puis Jean -
tout redevenait comme hier -
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l'allée,
le puits, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
La guerre nous avait jeté la,
d'autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jeté la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j'aimais cela. Quand j'y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles années perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles -
que j'ai mal d'être revenue -
ou les noix fraîches de septembre
et l'odeur des mures écrasées,
c'est fou, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
du temps béni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l'enfance sont les pires,
ceux de l'enfance nous déchirent.
Oh ma tres chérie, oh ma mère,
ou étes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos colères et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma détresse.
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au détour de ces rues?
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort à jamais mon enfance.

Barbara – mon enfance

Excusez moi… je n’ai pu trouver un lien vers la chanson. Si le désir et l’envie vous viennent découvrez ce morceau qui restera pour moi un des plus grands morceau réaliste de la chanson. J’ai donc été obligé de vous la retranscrire.  Comment démarrer cette nouvelle Buse Letter sur le temps qui passe, sur le passé si flou et parfois si mal négocié.

Être aveugle serait elle la meilleure explication à donner pour se dédouaner de notre passé ? Pensons nous réellement une seule seconde pouvoir écarter cette période si fondatrice de notre vie en l’occultant par un voile noir ou encore de grandes étendues blanches comme certaines ? Peut être est ce aussi une sorte d’excuse généralisé que l’être humain à trouvé pour s’excuser de ne pas avoir réagit comme un adulte plus tôt.

Et oui… La jeunesse est une période insouciante. Certainement la seule et l’unique de notre vie. Mais attention cette période d’insouciance extrême se charge de créer et de remplir de bien des choses notre futur. Des mots qui résonneront en nous tout notre périple terrestre : amertume, nostalgie, mélancolie, regrets, rire, pleurs, amour, disparition…

Je me suis souvent demandé, car je ne m’en souviens plus, à partir de quel âge on prend conscience de la richesse de ce que l’on a vécut. De l’importance (ou non) des êtres qui nous ont entourés et aimés. A partir de quel âge le fardeau que l’on se charge de nous coller sur les épaules nous permet il de comprendre exactement ce qu’on prenait pour acquis et indiscutablement du à notre encontre ?

Je ne suis pas un nostalgique à proprement parler. Au sens littéral du terme je ne vis pas de douloureux retours sur le passé. Mélancolique ? Peut être… et encore la mélancolie est surtout poétique à mon avis. Un songe passé qui revient pour bercer notre âme durant quelques heures. De là à lui dire que je l’aime… je l’apprécie et je l’exècre.

En relisant Barbara, je me fais la réflexion simple et arbitraire qu’en effet il vaut mieux laisser dormir ce qui est passé. Marcher toujours sur la pointe des pieds pour ne jamais le réveiller au risque de le voir ouvrir un œil, puis le deuxième, jusqu’au moment ou ce sera lui qui guidera nos pas. Jusqu’au moment où ce sera lui qui deviendra notre futur…

L’enfance à cette chance folle de ne pas connaître ces sentiments de nostalgie et de mélancolie.
L’enfance à cette chance folle qu’avant elle il n’y avait rien.
L’enfance à cette chance folle qu’après elle, elle ne s’en soucis pas.

L’enfance à cette chance folle de contenir en elle, et de conserver si jalousement, tout ce dont on aurait tant besoin après.

L’enfance à cette cruauté folle qu’après elle, on passe notre vie à la regretter.

15 janvier 2007

Justify my love

STOP.
Je préfère commencer par un stop bien clair et net. Les sentiments c’est bien joli dans le texte, cela peut parfois être joli dans les actes mais cela est surtout casse couille par écrit !
Samedi, comme la plupart des samedis, j’ai mis mon nez à l’apéro avec une glissade inexorable vers les fins de soirées enivrées. Des rencontres souvent superficielles et parfois intéressantes me font me poser des questions existentielles !
Dans un monde où l’on aime la beauté mise en valeur je ne comprends pas toujours l’attachement que porte certaines demoiselles a rester naturelles ! Un petit coup de rouge à lèvres et de fard sur les joues va-t-il empêcher ce naturel d’exister ou plutôt le sublimer pour que nous « hommes » ayons envie chaque jour ou chaque nuit de faire l’amour comme au premier jour où la séduction était religion première ?
Le véritable acte de foi n’étant pas, à mon avis, les premiers instants mais plutôt la continuité qui préfère à l’envie bestiale, le désir régulier ! Mes propos peuvent paraître machistes voila pourquoi je retourne tout cela envers les hommes ! Cultiver un champ est souvent plus difficiles que de le laisser en friche mais quel bonheur, pour soit et pour l’autre, de regarder son Autre et se laisser surprendre à nouveau ! N’y lisez aucune connotation superficielle. Porter un tailleur Chanel ou un costume Boss ne seront pas les révélateurs !
Pouvons nous être réellement bien envers les autres si une petite partie d’égoïsme n’entre pas en ligne de compte ?
Toute cette réflexion m’est venue en voyant un couple d’amis de soirée qui ne crée plus aujourd’hui cette étincelle. Pas avec les autres non, mais plutôt envers eux-mêmes ! Elle comme lui, lui comme elle ne font plus rien pour séduire son conjoint. C’est exactement pour cette raison que le couple me fait peur ! La séduction me paraît devoir être permanente pour éviter une monotonie et une complaisance dans un rythme qui mène inconsciemment à cette pensée : « J’ai quelqu’un donc c’est fait, je m’en fous! »
MAIS BORDEL DE M*** !!!
J’ai donc pris cette lourde décision : Le jour où je serai deux je n'arreterai pas d'être moi ! Non pas pour plaire à d’autres mais pour toujours plaire à l’Autre.
Pour que l'amour ne s'estompe. Montons un collectif ! Rejoignez moi !

11 janvier 2007

L’univers à ses mystères, les mots sont nos vies, la futilité aussi.

Dans la jungle des conversations virtuelles que tout à chacun est susceptible d’avoir en maîtrisant l’outil « messenger » il arrive que parfois les rencontres soient riches et intéressantes. Je dis bien parfois !

Le virtuel impose t’il une notion de superficiel ?

Où est ce uniquement car l’attrait de l’outil informatique fait oublier toute notion d’intelligence ?

Chevauchant fièrement, la tête haute, mon messager à moi à que j’ai, j’entretiens une relation avec un pseudo depuis quelques années déjà. Je dis bien un pseudo car même si je connais le visage quand j’ouvre le logiciel la seule chose que je vois c’est en effet ce et son pseudo. Attention à ne pas tout mélanger et à ne pas tout confondre. Cette personne qui se cache derrière ce pseudo n’est pas à cataloguer dans la rubrique irl des pseudos-amis. Non. Classons le dans la catégorie des amis-pseudo. Catégorie très peu étoffée par le fait, qu’à mon humble avis, le cerveau de la personne se cachant derrière son écran pense ne pas avoir à fonctionner de la même façon que derrière un dîner dans une vie réelle parfois furtive.

Le véritable malaise étant d’ailleurs de faire la différence entre ces 2 mondes. Le monde cyber et le monde réel. Dans une société ou l’informatique devient omniprésente est il toujours d’actualité de croire que ce que nous faisons par l’intermédiaire de notre clavier n’est pas « notre vie » ? Ce besoin de différenciation est il un besoin profond de double personnalité ou alors un besoin de vivre plus ou moins anonymement les choses que la personne physique ne peut vivre qu’avec la dés inhibition provoqué par l’alcool ?

Revenons à cet ami-pseudo.

Il est souvent intéressant « d’entendre » ce que l’autre pense de vous. Il est parfois étonnant de vous dire que :

1-     soit vos mots ne reflètent pas ce que vous êtes

2-     soit vous ne savez pas vous exprimer

3-     soit vos mots sont plus précis que vos paroles (voir que vos pensées).

Messenger à t’il remplacé la correspondance postale ? Non je ne le pense pas (vous avez vu pour une fois je donne une réponse !). Pour la simple et bonne raison du délai. Ce délai qui provoque l’attente, l’envie, le désir. Ce courrier calligraphique imposait de maîtriser l’art d’écrire. Art aujourd’hui disparut. Je ne jette la pierre à personne, bien entendu, les écrits sont parfois si stupide qu’un bon e-mail serait plus intéressant.

J’aurai tellement aimé savoir ce qu’Edgar Poe aurait écrit à notre époque. Aurait il toujours été le génial écrivain qu’il est, ou se serait il perdu dans cet univers de l’instantané qui ne permet plus la réflexion et la relecture de soi ?

J’aurai tellement aimé savoir si la correspondance d’aujourd’hui entre Sartre et Beauvoir aurait été  du genre :

“J’te kiF grav ! lol a+”

Attention je ne suis pas un farouche défenseur de quoique ce soit. Simplement ces questions me viennent en tête car la vitesse de l’évolution de notre société me fascine.

Merci à cet ami-pseudo de permettre des échanges (parfois ^^) intelligents et très souvent intéressants en tout cas.

7 janvier 2007

Un peu d'alcool et un malentendu

Hier lors d’une conversation virtuelle, par mails interposés, avec mon ami Star à moi que j’ai, nous parlions de chose et d’autre et à propos d’un sujet il me répond quelque chose du genre :

« Un peu d'alcool et un malentendu.... ».

Gloups ! ! J’y ai donc réfléchi (ces temps ci je réfléchis beaucoup ) C’est fou quand même ! Toute ma vie se résume à ça ! à de l’alcool et à des malentendus ! C’est quand même dingue je suis une pièce de boulevard à moi tout seul ! Manque de bol les malentendus sont régulièrement de mon côté alors, pourquoi est ce que le vent ne tournerait pas ? Pourquoi est ce que pour une fois le malentendu ne serait pas de l’autre côté ? ? ? Bon l’alcool je veux bien garder (je viens d’arrêter le sexe je peux pas tout stopper en même temps quand même).

Moi je dis qu’il existe forcément un moyen soit d’éviter tous les malentendus soit de les attribuer à quelqu’un d’autre ou à autre chose !

Qui n’a jamais été victime heureuse ou malheureuse de cette chose ?

Pourquoi n’aurai je pas droit à MON malentendu heureux ?  Que faut il faire pour avoir droit à cette méprise de la part d’une tiers personne ou d’une situation !

Une amie va sûrement se dire « oui tient ! C’est vrai pourquoi certains naissent riches , beaux et avec que des malentendus positifs et d’autre pas ? ? ? » Elle va certainement répliquer toute seule en pensant que c’est une réponse « Je trouve que chacun devrait avoir son lot de malentendus positifs ! ! ! »

Quelqu’un pourrait me dire ou a été déposé mon paquet ?

Bon arrêtons avec cette histoire de malentendu de toute façon que le prochain malentendu se réalise ou pas, qu’il soit positif ou négatif : JE M’EN FOU ! Je ne ferai plus rien pour forcer le destin.

               

croix

Notre Père qui es aux cieux

Que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Ne nous soumets pas à la tentation*

Délivre-nous du mal

Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire,

pour des siècles et des siècles.

Amen.

* euhhhh…

7 janvier 2007

Le savoir.

Dans le monde dans lequel nous vivons il est important de savoir.
Mais de savoir quoi ?
Le savoir est il une hérésie intellectuello-masturbatrice ou alors un couloir vers l'épanouissement de l'être ?
Attention. Il faut distinguer 2 sortes de savoir.

- Le Savoir.
Celui que Maître Hibou nous enseigne à tous dans tous les collèges et Lycées de nos contrées. AAAAAAhhh qu'il est bon ce Savoir. L'année de la disparition de Nebuc Feso dans les souterrains d'Astrub, c'est vrai que sans cette information la vie de tout à chacun semble compromise. Ce Savoir est-il gage de réussite et d'intégration sociale ? L'absence de celui ci est-il réellement incompatible avec une vie heureuse ?
Ce fameux "bagage commun" nous assure t'il des lendemains meilleurs ou à t'il tout simplement comme objectif d'aliéner la population en les sculptant de la même manière pour ensuite pouvoir mieux les manipuler sur le principe des bases communes et du passé collectif ?
Le Savoir se restreint-il à des dates choisies arbitrairement parmi tant d'autres ?
N'est-il pas tout aussi important de savoir que le tout premier oiseau était aussi rouge que la lune rousse ?
Ce Savoir me fascine et m'inquiète. Nul autre que soit ne devrait nous imposer l'intéressement au passé et au présent. Qui n'a jamais fait des formules mathématiques qui ne seront utiles que dans le cerveau torturé de ce qui se nomme "élite".
Pourquoi le Savoir de l'homme serait il le Savoir que nous devons savoir ? Ne serait-il pas intéressant que, par exemple, la nature nous propose de découvrir le sien ? Que chaque pierre composant le plus grand des édifices nous apprenne sa genèse ?
Ce Savoir là me paraît tout aussi intéressant, si ce n'est plus, que celui que l'homme dans son égocentricité légendaire souhaite imposer comme universel.

- Le savoir.
Machin couche t'il avec truc ? Quelle couleur est la voiture de Mariah Carey ? Madonna est elle plus string ou culotte ? Mickael Youn mange t'il quelque chose de particulier le matin ?
Ce savoir là est considéré comme mineur. Nul droit à la majuscule pour celui-ci. Aucun droit, souvent considéré comme informatif. Le flux permanent de ces considérations est il imbuvable ou important pour se donner une raison de comparaison par rapport à l'autre ? Qui peut dire aujourd'hui que ce flot continu d'"information" est capital ou futile ?
Je ne peux répondre à cette question mais je sais que tout cela semble impératif pour chaque être vivant. Même les "squirrels" se demandent si les noisettes sont suffisamment nombreuses pour passer l’hiver. D'ailleurs l'hiver sera t'il rigoureux ?
Ce savoir là me semble plus le savoir du futur. Ceci serait l'explication du pourquoi ne porte t'il pas de majuscule. Le passé et le présent sont avérés mais le futur...
Tout ce que nous ne connaissons pas nous fait peur. Tout ce qui nous dépasse nous fait peur.
Le savoir serait il donc synonyme de peur ?

Alors oui. L'absence de savoir est une folie qui devrait être interdite. Le savoir sans majuscule devrait être enseigné dans nos écoles avant même le Savoir. Dans un monde qui se réclame de plus en plus comme étant un monde de S/savoir ne serait il pas envisageable que pour une fois ce même S/savoir soit au service de l'intelligence ?


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